Psychiatre… diplôme et méthode

Chaque catégorie de spécialistes en psychologie – psychothérapeutes, psychologues, psychanalystes, psychiatres – doit posséder un diplôme bien précis.

  • Psychiatre

Le psychiatre a suivi une formation de 6 années d’études de médecine, puis effectue une spécialisation psychiatrique polyvalente de 4 ans. Votre psychiatre a donc un diplôme de niveau bac + 10.

Il peut acquérir une compétence ou une hyperspécialisation (reconnue par l’ordre des médecins), dans le traitement des enfants et adolescents (pédopsychiatrie) ou encore dans celui des personnes âgées (gérontopsychiatrie).

Il est donc médecin, il peut prescrire des médicaments, le plus souvent des psychotropes.

Dans la mesure où le psychiatre est un médecin, il est soumis au code de déontologie qui relie un médecin à ses patients. Cela inclut l’obligation de conserver le secret professionnel.

  • Méthode

Le psychiatre délivre des soins par une approche médicamenteuse, et/ou psychothérapeutique. Dans le cadre de ses interventions psychothérapeutiques, il peut utiliser divers techniques par exemple : psychanalyse, thérapies de groupe, de couple, de famille, traitements cognitivo-comportementaux, méthodes de relaxation …

Le psychiatre peut collaborer avec des médecins d’autres disciplines, avec d’autres professionnels de la justice, de la santé et du social afin de proposer des mesures préventives dans les milieux carcéraux, sociaux et culturels et collaborer à leur réalisation ou encore à titre de conseiller pour diverses instances civiles et judiciaires sur les questions touchant aux répercussions de troubles et d’affections psychiques (expertise pour les tribunaux notamment).

Selon Wikipedia, un psychiatre « diagnostique, traite et tente de prévenir les maladies mentales, les troubles psychiques et les désordres émotionnels. »

« Les différentes pathologies peuvent être soient :

1 – d’origine organique, mais secondairement, comme dans les composantes psychoaffectives de(s) maladie(s) psychosomatique(s), par exemple l’asthme ou l’eczéma. Dans le cas où la pathologie est directement en rapport avec une pathologie organique, le traitement de la cause organique guérit généralement le patient. Le psychiatre, par son diagnostic différentiel, permet alors d’éviter une erreur thérapeutique (syndromes confusionnels, tumeurs cérébrales, etc.)

2 – d’origine psycho-affective, comme dans les psychoses, dont les schizophrénies ou l’autisme ; dans les névroses, dont les phobies et les angoisses ; dans les troubles de l’humeur (dépressions) et les décompensations maniaques.

3 – d’origine adaptative ou environnementale (entre autres les syndromes post-traumatiques). »

À noter :

Il n’a JAMAIS ETE PROUVE que telle ou telle méthode est meilleure qu’une autre. Tout comme il n’est pas prouvé qu’aller voir un psy, et qui plus est de le payer pour cela, vous fera aller mieux, d’autant plus que les résultats ne sont pas comptabilisables. Oui, aller voir gratuitement un inconnu à l’écoute et plein de bons conseils qui aurait pour passe-temps « confident », donnerait parfois les mêmes résultats.

Il semble plus pertinent de dire qu’il est plus important de choisir la personne, à savoir le professionnel, que son label d’appartenance ou sa méthode-miracle.

En effet, il existe des thérapies inefficaces, des thérapies interminables, des thérapies qui créent des dommages et cela, parfois, indépendamment même de celui qui la conduit. La réalité de la maladie mentale, la réalité de la chronicité et la réalité des états de décompensation, des suicides et des homicides liés à des raptus pathologiques en témoignent. Tous les vrais professionnels acceptant de se confronter à la réalité du monde psychiatrique font preuve d’humilité. Ils savent qu’ils ne sauvent personne, tout comme leur méthode.

Attention donc aux psychiatres qui vous donnent l’impression de se sentir tout puissants vis à vis de vous! Les risques sont nombreux : complexe de Dieu, sectes…

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